Pétrolier attaqué: l'Iran rejette des accusations "infondées" du G7 et de l'armée américaine
La République islamique a fermement nié avoir un quelconque lien avec l'attaque du 29 juillet au large d'Oman contre le MT Mercer Street, un pétrolier géré par une société appartenant à un milliardaire israélien, qui a conduit à la mort d'un garde de sécurité britannique et d'un membre d'équipage roumain.
Depuis, l'Iran est confronté à une vague croissante d'accusations de la part d'Israël, des Etats-Unis et du Royaume-Uni qui avaient très rapidement pointé du doigt sa responsabilité en dépit des multiples démentis.
Vendredi, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont affirmé que "tous les éléments de preuve disponibles désign(ai)ent clairement l’Iran", une déclaration vigoureusement rejetée par Téhéran.
"Nous condamnons fermement les accusations sans fondement des ministres des Affaires étrangères du G7 et du haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères" contre la République islamique, a indiqué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, dans un communiqué.
Selon ce porte-parole, l'attaque du pétrolier et les accusations contre l'Iran qui ont suivi, étaient un "scénario" fabriqué avec un timing "remarquable", car elles sont survenues quelques jours avant que le nouveau président iranien, Ebrahim Raïssi, ne prête serment.
Cet ultraconservateur a été intronisé le 3 août par le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, avant de prêter serment devant le Parlement deux jours plus tard, succédant au président modéré Hassan Rohani.
"Pour les experts et ceux qui connaissent l'histoire de cette région, ce n'est pas nouveau que le régime sioniste (Israël, ndlr) conçoive de telles conspirations", a déclaré Khatibzadeh.