Après avoir reconnu le massacre de Ma’rib : les crimes et violations des Houthis sont permanents au Yémen
Les milices houthies soutenues par l’Iran ont enfin reconnu être responsables du massacre terrible survenu dans le gouvernorat de Ma’rib, après avoir nié au début.
Pourtant, le chef des milices Mohammad Ali a prétendu qu’ils avaient visé un campement militaire proche de la station d’essence qui avait pris feu le 5 juin 2013 tuant 21 personnes.
C’est un missile balistique qui a atteint la station d’essence de Ma’rib riche en gaz au nord du pays, qui est la cible des attaques houthies depuis plusieurs mois, malgré les appels internationaux à la fin de la campagne militaire qui menace des milliers de réfugiés du gouvernorat, et selon une source
médicale qui a parlé Reuters, des dizaines de personnes, certaines atteintes de brûlures graves, ont été transportées à l’hôpital public de Ma’rib et nombre de ces victimes sont morts des suites de leurs blessures, dont cinq enfants.
Notons que les milices houthies ont intensifié en février dernier leur campagne militaire pour progresser vers la ville de Ma’rib située dans un gouvernorat riche en pétrole, dans le but de mettre la main sur les richesses du pays.
Le colonel Yahya al Hatimi, président du département de l’information dans l’armée yéménite a déclaré dimanche que les Houthis avaient visé des équipes de secours, après avoir bombardé la station d’essence, indiquant que les crimes de ces milices et le fait qu’elles visent des civils a pour cause leurs défaites face aux forces de l’armée yéménite, ajoutant qu’il fallait inscrire les Houthis et leurs chefs sur la liste du terrorisme.