«Les pinces» un livre qui révèle les secrets du conflit américano-iranien et l'influence des bras armés de Téhéran dans la région
L'écrivaine et femme de médias jordanienne Sonia Al-Zaghoul a récemment publié son nouveau livre «Les pinces» qui met en lumière le conflit américano-iranien et son impact sur le Moyen-Orient, qui est l'arène du conflit des deux puissances. Surtout à la lumière de la création par Téhéran des bras armés dans la région, au Yémen, en Syrie, en Irak et au Liban. L'ouvrage jette la lumière également sur le dossier nucléaire, l'avenir des négociations sur ce dossier, et le danger que représente le fait que le régime des mollahs possède l'arme nucléaire.
L'impact des sanctions américaines
Le livre «Les pinces» révèle l'ampleur de l'impact des pinces des sanctions américaines, après le retrait des Etats-Unis de l'accord nucléaire, sur le comportement déstabilisateur de l'Iran dans la région, et les perceptions de l'avenir de l'accord nucléaire sous le nouveau président américain Joe Biden.
Le livre fait référence aux 50 années révolues du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), qui vise à empêcher la propagation des armes nucléaires et de la technologie des armes, afin de renforcer la coopération sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.
Création de bras armés
Le livre met en lumière la situation au Moyen-Orient, dans le conflit américano-iranien, et le transfert de la guerre sur la scène irakienne afin que les deux adversaires accélèrent l'exhibition de leurs muscles dans le conflit en cours. D'autant que le régime des mollahs pratique toujours ses aventures dans un certain nombre de pays arabes par la force des armes (Yémen, Syrie, Irak, Liban), conspirant et planifiant dans le reste des pays arabes,en vue d'y prendre pied à chaque fois que l'opportunité se présente.
Le livre explique que le régime des mollahs à Téhéran, pour se protéger, a créé des bras armés en Irak, en Syrie, au Liban, au Yémen et à Bahreïn, pour servir de monnaie d'échange lors des négociations. Et qu'au final, et à l'instar de l'Occident, l'Iran peut se passer de ses alliés au cas où l'intérêt privé l'exige.