Les milices et les mercenaires menacent les efforts de paix en Libye
Depuis l’accord de cessez-le-feu signé à Genève, les milices dépendant du gouvernement d’entente à Tripoli cherchent, à côté des mercenaires syriens, à menacer l’entente libyenne, par des opérations répétées d’attaques des maisons, et de vols des biens des citoyens de la part des
groupes armés envoyés par la Turquie en Libye, et à leur tête un groupe de la brigade des « Révolutionnaires de Tripoli ».
Ces groupes armés cherchent à faire avorter les efforts de règlement, et le chef de la « Brigade de la résistance » Salah Badi est apparu dans une vidéo affirmant son refus de remettre les armes des milices et d’appliquer l’accord de cessez-le-feu signé par le Comité militaire conjoint sous l’égide des Nations unies.
Notons que le secrétariat américain au Trésor a annoncé en 2018 l’imposition de sanctions à Salah Badi, et la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et la France ont soutenu une résolution imposant le gel de ses avoirs et son interdiction de voyage.
Quant à Ahmed Mitiq, vice-président du Conseil présidentiel du gouvernement d’entente, il a prétendu que ce dernier respectait le cessez-le-feu et l’application de l’accord stipulant la sortie des armes lourdes des villes et le retour des troupes dans leurs
casernes, mais les forces du « Volcan de la Colère » dépendant du gouvernement ont annoncé leur refus de l’accord et ont formé une « alliance des forces de soutien » en demandant d’être représentées dans le dialogue politique.
Or, l’alliance avait déjà annoncé son refus du Forum de dialogue libyen parrainé par la Mission onusienne en Libye, en préparation des réunions de Tunis pour mettre fin au conflit libyen, en accusant les participants au Forum de « manquer de légitimité et d’être la cause de l’absence de stabilité et de détérioration de la situation en Libye ».