Ahmed Al-Hamzi, l'architecte des attaques de drones mises en échec contre l'Arabie Saoudite
La décision des Etats-Unis de sanctionner deux dirigeants du groupe terroriste Houthi au Yémen a mis en évidence le rôle d'Ahmed Al-Hamzi, l'un des bras de l'Iran au Yémen et l'architecte des attaques mises en échec contre le Royaume d'Arabie Saoudite.
Le Trésor américain a annoncé, le mardi 2 mars 2021, l'imposition de sanctions contre deux dirigeants du groupe Houthi au Yémen, Mansour Al-Saadi et Ahmed Al-Hamzi, après les récentes attaques de missiles qui ont visé l'Arabie Saoudite.
Le département du Trésor américain a déclaré qu'à la suite de cette inscription (sur la liste terroriste) tous les biens et intérêts des propriétés de ces personnes aux Etats-Unis ou sous le contrôle de citoyens américains sont gelés.
De plus, toute entité appartenant, directement ou indirectement, à 50% ou plus à une ou plusieurs personnes interdites, est également interdite.
Al-Hamzi, dont l'ascension à ce poste est entachée de multiples antécédents et d'histoires l'accusant d'être responsable de la liquidation d'Al-Chami, son prédécesseur au poste qu'il occupe actuellement, tout comme on le soupçonne d'être un valet du régime des mollahs iraniens.
Son nom complet est Ahmed Ali Ahsan Al-Hamzi, et il est le commandant des forces aériennes yéménites et des forces de défense aérienne yéménites qui se sont alliées aux Houthis. Il est si proche de l'Iran qu'ils l'ont appuyé avec le programme de drones, en plus d'un programme de formation pour être un commandant des attaques de drones.
Et selon des informations rapportées par les agences de presse internationales en janvier 2019, Ahmed Al-Hamzi, un fils de Saada, a été nommé au poste de commandant de l'armée de l'air, succédant au général de division Ibrahim Al-Chami, tué dans des circonstances mystérieuses.
Et contrairement à Al-Chami, Al-Hamzi ne possède aucune qualité militaire, il ne doit son poste qu'à ses relations avec l'Iran pays où il a reçu une formation et auquel il voue loyauté.