Riyad demande un contrôle international des installations nucléaires iraniennes

Le Royaume d’Arabie saoudite a renouvelé sa demande officielle de soumission des installations nucléaires iraniennes à un contrôle international, lors d’une visite officielle à Vienne du ministre saoudien des Affaires étrangères Fayçal ibn Farhan, où il a rencontré le

directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique Rafaël Grossi, en présence de l’émir Abdallah ibn Khaled ibn Sultan, délégué permanent saoudien auprès de l’organisation internationale à Vienne, et ambassadeur du Royaume en Autriche.

Ont été discutés durant la rencontre les développements les plus importants du programme nucléaire iranien et la nécessité d’imposer les mécanismes nécessaires d’inspection complète de tous les sites nucléaires, et de faire cesser les violations iraniennes des lois et coutumes internationales, qui déstabilisent le Moyen-Orient.

La visite intervient après la fermeture provisoire par l’Iran du réacteur de Bouchehr suite à des problèmes techniques.

Riyad avait déjà adressé durant ce mois des critiques à Téhéran pour son manque de transparence face à l’Agence international de l’Energie atomique.

De son côté, le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère Josep Borrell a indiqué que les négociations nucléaires lancées début avril dans le but de sauver l’accord sur le nucléaire iranien étaient difficiles. Pour sa part, le négociateur de l’Union européenne

Enrique Mora qui préside les négociations sur le nucléaire a annoncé hier que les participants étaient proches d’un accord.

Les délégations des parties restantes à l’accord nucléaire, l’Iran, la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Union européenne, se sont engagées dans des pourparlers dans un hôtel viennois pour sauver l’accord signé par Téhéran et les grandes puissances en juillet 2015, mais les six rounds qui ont déjà eu lieu n’ont pas abouti à une solution globale des problèmes en suspens.