Pour la fête nationale, Biden célèbre le "retour de l'Amérique"
En ce 4 juillet, qui célèbre la déclaration d'indépendance de 1776, le président a invité à Washington des soignants, des soldats et d'autres travailleurs dits "essentiels" pour un barbecue et des feux d'artifice.
En avant-goût samedi, le démocrate de 78 ans s'est offert un bain de foule dans le Michigan, serrant des mains et donnant des glaces aux élus locaux après avoir visité un verger de cerisiers.
Comme lui, près de 50 millions d'Américains se sont échappés pour ce week-end prolongé, à peine moins qu'en 2019, selon l'association américaine des automobilistes (AAA).
Ces réjouissances, somme toute assez classiques, ont une saveur particulière cette année, tant les Etats-Unis reviennent de loin.
Il y a un an, pandémie oblige, Joe Biden faisait campagne par vidéo, depuis son sous-sol. Dans tous les Etats-Unis, les parades et les fanfares avaient été réduites à la portion congrue.
Le pays était aussi traversé par des manifestations géantes contre le racisme, suscitées par la mort de l'Afro-Américain George Floyd le 25 mai 2020.
Soufflant sur les braises, le président Donald Trump s'en était pris "aux anarchistes, agitateurs et pilleurs" dans un discours du "4th of July" qui avait donné le ton d'une campagne particulièrement acrimonieuse.
- "Inquiets" -
Un an plus tard, un slogan résume le chemin parcouru: "des injections dans les bras, des chèques à la banque, le retour de l'emploi et un cône à la main !", peut-on lire sur un camion affrété par le parti démocrate pour distribuer des glaces sur la côte est américaine.
Sur le plan sanitaire, "on a beaucoup de choses à fêter", a déclaré dimanche sur ABC Jeff Zients, coordinateur de la lutte contre le Covid-19 à la présidence: "deux tiers des adultes ont reçu au moins une première dose de vaccin" et "environ 80% des personnes âgées de plus de 65 ans sont totalement vaccinées".