Le Financial Times a publié un rapport s’appuyant sur des informations sans fondement sur la Nouvelle capitale administrative. En fait le Financial Times a publié cet article le dimanche 6 juin 2021, contenant un certain nombre de désinformations et de mépris sur la situation réelle de l'économie égyptienne ainsi que de nombreuses spéculations inexactes. "Al-Sissi tient fort à proclamer la nouvelle République - un signe de l'ouverture imminente de la capitale administrative", alors que les opposants la qualifient de projet arrogant dont les coûts pourraient être orientés vers des projets plus urgents. Réfutation
• Une étude élaborée en 2014 par la Banque mondiale a indiqué qu'environ 47 milliards de LE (équivalent de 8 milliards de dollars US à l'époque) sont gaspillés par an au Caire en raison de la congestion du trafic, chiffre qui va hausser à 501 milliards de livres d'ici 2030 si le problème n'est pas résolu. Ainsi, le gouvernement a décidé de construire une toute nouvelle capitale située à 45 kilomètres à l'est du Caire. La nouvelle capitale administrative vise à réaliser un essor de l'offre en termes de services gouvernementaux aux citoyens, en tirant parti des dernières technologies mondiales pour mettre en œuvre les plans de transformation numérique et de services numériques. Il est également nécessaire de construire de nombreuses nouvelles villes pour faire face à l'augmentation de la population dans l'avenir, les projections indiquent que la population pourrait dépasser 160 millions en 2050, soit une augmentation de 60 millions de personnes par rapport à la population actuelle. D'où il est impérieux de construire de nouvelles villes et de nouvelles unités de logement. Hicham Talaat Mostafa l'un des principaux promoteurs immobiliers en Egypte a souligné qu'on a besoin d'un million de logements par an. Selon The Financial Times, le secteur de l'immobilier et de la construction comprend de faux employés, et une fois la construction arrêtée, il n'y aura plus d'emplois. Réfutation : • Il est inexact de prédire que le progrès de l'immobilier et de la construction s'arrêtera, à la lumière des attentes croissantes de la population d'environ 60 millions au cours des trente prochaines années. • Le marché égyptien a besoin d'un million de logements par an, ce qui inclut les besoins des villes, de nouvelles routes et de grands projets d'infrastructures, alors comment le secteur immobilier comprend-il de faux employés ! Le rôle de l'Armée, du ministère de l'Habitat, et de l'Autorité des agglomérations urbaines dans la construction des unités résidentielles se limite à la supervision et au contrôle, et parfois à la planification, tandis que la mise en œuvre est le rôle des entreprises n'appartenant pas à l'Armée, ce qui signifie que le secteur privé joue un rôle majeur dans l'investissement immobilier. Selon The Financial Times L'intervention de l'Armée et l'élargissement de son rôle dans le pays et l'économie poussent le secteur privé à être plus lâche et cela effraie les investisseurs étrangers. Réfutation : • Selon Dr Hala Al-Saïd, ministre du Plan et du Développement économique, « le monde maintenant repose sur l'adoption de politiques économiques flexibles, et il n'est plus acceptable de se cacher derrière des théories traditionnelles. Tout pays cherchant à réaliser des progrès économiques doit choisir ce qui lui convient parmi ces théories et adopter son propre modèle qui correspond à sa nature et réalise ses intérêts, et nous, en Égypte,adoptons un modèle économique qui prend ce qui nous convient dans les théories économiques et ce qui sert nos intérêts et leur convient dans le futur. Les efforts de l'État égyptien ont contribué à investir dans des projets d'infrastructure, à faire monter d'un cran le classement mondial de l'Égypte dans l'indice des infrastructures, de la 98e place sur 148 pays en 2013 à la 52ème place sur 141 pays en 2019. La quantité d'électricité produite a également augmenté de 4,148 milliards de kWh en 2012/13 à 1,177 milliard de kWh en 2019/2020, L'Égypte a réussi à résoudre la crise de l'électricité et s'est même tournée vers l'exportation d'électricité à l'étranger. Les projets nationaux adoptés par l'État ont contribué à offrir environ 5 millions d'opportunités d'emploi. L'intervention de l'Armée et du secteur public dans l'activité économique devait atténuer les répercussions du programme de réforme économique qui corrigeait les distorsions économiques, mais a entraîné le déclin du pouvoir d'achat des citoyens et haussé les taux d'intérêt pour contrôler l'inflation, ce qui a entraîné une baisse des investissements privés. Pour ce, il fallait donc que l'État continue d'intervenir dans l'économie et de pomper des investissements. Le rôle de l’État dans la mise en œuvre des grands projets a contribué au développement du secteur de l'agriculture, de l'élevage de la volaille et de la pêche, ainsi que des secteurs d'extraction du pétrole, du gaz naturel, du raffinage, de la pétrochimie, ainsi que des industries pharmaceutiques, du réseau routier et autres. Les projets d'offres d'entreprises publiques à la Bourse égyptienne ont été reportés en raison des répercussions de la crise du coronavirus, et devront reprendre après l'amélioration des conditions économiques mondiales. Selon The Financial Times Les sources de croissance économique sont concentrées dans les secteurs des industries stratégiques (pétrole et gaz) et de l'immobilier. Réfutation : • Dans le secteur du pétrole et du gaz naturel, les défis d'avant 2014 se manifestent dans le fait que les investisseurs ont refusé de participer aux projets du secteur et un certain nombre d'usines se sont arrêtées en raison de la pénurie de gaz et de l'absence de signature d'accords pétroliers durant la période de 2010 à décembre 2013, et l'aggravation des crises de l'essence, du diesel et du gaz butane, avec des taux de consommation en hausse de produits pétroliers et gaziers dans les secteurs étatiques, notamment le secteur électrique. Le programme et les politiques de réforme économique pour encourager l'investissement et restaurer la sécurité et la stabilité ont contribué à la signature d'un grand nombre d'accords pétroliers. La contribution du secteur de la construction et de l'immobilier à la croissance économique est naturelle vu les besoins du marché égyptien et l'augmentation continue de la population. Si on n'avait pas établi une stratégie globale pour encourager et soutenir l'investissement dans les secteurs de la construction et de l'immobilier, la crise des bidonvilles qui s'est aggravée avant la Révolution du 25 Janvier 2011 continuerait. L'État égyptien a développé la deuxième phase de son programme de réformes économiques et structurelles qui vise à encourager l'investissement dans 3 secteurs : industries manufacturières à forte intensité technologique, secteur agricole, secteur des technologies de l'information et de la communication. Selon The Financial Times La hausse des taux d'endettement menace l'économie égyptienne Réfutation : La nouvelle pandémie de coronavirus a incité de nombreux pays à travers le monde à augmenter leurs endettements en recourant à des sources intérieures et extérieures pour mettre en œuvre des plans de relance économique et soutenir l'activité économique, notamment avec la baisse des rendements. Par conséquent, il est important d'analyser les développements de la dette extérieure en Égypte et la comparer à certains pays avant et après la pandémie de coronavirus. Le Fonds monétaire international s'attendait à ce que la dette publique mondiale bondisse de 100% par rapport au PIB pour la première fois, dopé par les dépenses publiques pour éviter les effets de la pandémie de Covid-19. Le Fonds a également prévu en juin 2020 que la charge de la dette mondiale haussera environ de 19% cette année seulement, ce qui dépasse la hausse enregistrée en 2009 pendant la crise financière mondiale. Les faits que le rapport a ignorés : • L'Egypte fait des efforts inlassables pour encourager les investissements nationaux et étrangers, y compris par exemple, la promulgation de la loi N° 15 de 2017, facilitant l'octroi de licences industrielles, et l'initiative de la Banque Centrale d'Égypte pour financer les petites, moyennes et micro-entreprises. L'Egypte a connu une augmentation remarquable des investissementsdirects étrangers au fil des dernières années. L'Egypte est le cinquième signataire d'accords bilatéraux d'investissement dans le monde (100 accords) fournissant une couche supplémentaire de protection et de garanties en faveur des investisseurs étrangers. L'Egypte a connu une augmentation des investissements directs étrangers dans le secteur manufacturier. L'Egypte a entrepris des réformes globales pour assainir le climat d'investissement par le renouvellement du cadre institutionnel de promotion et de facilitation des investissements et a examiné d'autres lois clés. L'Egypte a répondu à la crise du Covid-19 en élargissant les incitations fiscales et les périodes d'exonération. L'Egypte fournit des subventions pour les infrastructures et les installations, ainsi qu'un soutien et des subventions pour les coûts de formation. L'Egypte offre des exonérations permanentes d'impôt sur les sociétés dans les zones de libre échange. |