Macron sur le point d'annoncer une réduction d'effectifs de Barkhane au Sahel
Ces annonces, dont le détail n'est pour l'heure pas connu, s'inscrivent dans la volonté politique déjà esquissée par le chef de l'Etat de réduire à moyen terme la présence militaire française dans la zone.
Emmanuel Macron doit tenir une conférence de presse sur les sujets internationaux dans l'après-midi. Celle-ci, initialement prévue à 16H30, a été retardée à 17H00 (15H00 GMT).
Interrogé par l'AFP, l'état-major des armées s'est refusé à tout commentaire sur l'avenir du principal engagement extérieur de l'armée française, mobilisée depuis huit ans dans la région.
"Evidemment la France n'a pas vocation à rester éternellement au Sahel (...). Il est vraisemblable qu'il faille adapter le dispositif Barkhane", a déclaré pour sa part le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en déplacement à Abidjan, sans plus de précisions.
L'engagement militaire français au Sahel était au menu d'une réunion du conseil de Défense mercredi, selon plusieurs sources consultées par l'AFP, ayant toutes requis l'anonymat.
Paris déploie quelque 5.100 soldats contre les jihadistes affiliés au groupe Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda, un soutien de taille aux armées affaiblies des Etats du Sahel qui peinent à les combattre seules.
- Ag Ghali, objectif numéro un -
Mi-février, lors d'un sommet à N'Djamena avec les partenaires du G5 Sahel (Tchad, Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie), le président français avait repoussé la décision attendue d'entamer le retrait de Barkhane, tout en confirmant une évolution "au-delà de l'été".
Il avait alors promis "une action renforcée" pour "essayer d'aller décapiter les organisations" liée à Al-Qaïda et l'EI.