Biden en Europe pour resserrer les liens
Après les tensions multilatérales ayant marqué la présidence de son prédécesseur Donald Trump, le président démocrate va tenter de réparer les relations avec ses alliés et les mobiliser contre leurs adversaires communs, qu'il s'agisse de la pandémie de COVID-19 ou des ambitions de Moscou et Pékin.
Sur ces différents sujets, ainsi que sur la lutte contre le changement climatique, les dirigeants du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Grande-Bretagne qui assure la présidence tournante cette année) souhaitent montrer que l'Occident peut faire face à la puissance chinoise et au volontarisme russe.
"En ces temps d'incertitude généralisée, alors que le monde est encore aux prises avec une pandémie centennale, il s'agit avec ce voyage de matérialiser le renouvellement de l'engagement de l'Amérique à l'égard de nos alliés et de nos partenaires", a écrit Joe Biden dans une tribune publiée samedi par le Washington Post.
Pour sa secrétaire d'Etat au Trésor, Janet Yellen, l'accord historique conclu ce week-end par les ministres des Finances du G7 sur une taxation minimale des entreprises - qui doit être formellement validé par les dirigeants du G7 en fin de semaine - constitue une preuve que "la coopération multilatérale peut être fructueuse".
Le sommet du G7 qui se déroulera de vendredi à dimanche dans la station balnéaire de Carbis Bay, en Cornouailles, dans le sud-ouest de l'Angleterre, va constituer le premier test pour la volonté de Joe Biden de ramener les Etats-Unis sur la scène internationale, illustrée par le slogan "l'Amérique est de retour".