Londres exhorte le G7 à être à la hauteur sur la fiscalité internationale
La Grande-Bretagne, qui assure depuis janvier la présidence tournante du G7 (dont les autres membres sont l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, l'Italie et le Japon), accueille cette réunion - la première rencontre en face-à-face des grands argentiers du monde depuis le début de la pandémie de COVID-19 il y a plus d'un an.
Les grandes puissances économiques cherchent depuis plusieurs années à s'accorder sur une vaste réforme de la fiscalité transfrontalière afin de lutter contre les pratiques d'optimisation des grandes multinationales - en particulier les géants du numérique - qui ont tendance à déclarer leurs profits dans des pays à la fiscalité avantageuse plutôt que dans ceux où elles réalisent la plus grande partie de leur activité.
Mais les efforts, notamment engagés dans le cadre de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) se sont notamment heurtés jusqu'ici aux réticences de l'ancien président américain Donald Trump.
A l'inverse, son successeur Joe Biden s'est montré ouvert à un accord international.
Par ailleurs, la nécessité partagée de restaurer des finances publiques sévèrement mises à mal par les répercussions de la pandémie de COVID-19 augmente aussi la probabilité de voir un consensus enfin émerger sur cette question.
"DE GRANDES ATTENTES" DANS LE MONDE ENTIER
"Nous ne pouvons pas continuer de dépendre d'un système fiscal dont la plus grande partie a été mise en place dans les années 1920", a plaidé le ministre britannique des Finances, Rishi Sunak, à l'ouverture des débats.