Les États-Unis vont sanctionner des responsables biélorusses
La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a également annoncé la suspension d'un accord de 2019 entre Washington et Minsk qui permettait aux transporteurs de chaque pays d'utiliser l'espace aérien de l'autre, ainsi que d'autres mesures contre le gouvernement du président biélorusse Alexandre Loukachenko.
Dans un communiqué, la Maison Blanche a appelé Alexandre Loukachenko à autoriser une enquête internationale crédible sur les événements du 23 mai, au cours desquels un avion de Ryanair reliant la Grèce à la Lituanie a été contraint d'atterrir à Minsk.
Présent à bord de l'avion, intercepté au motif d'une alerte à la bombe qui s'est révélée fausse, le blogueur et opposant Roman Protassevitch a été arrêté lors de cette escale forcée, ainsi que sa compagne, ce qui a déclenché de vives condamnation de la Biélorussie et aux États-Unis.
Selon Jen Psaki, les États-Unis, l'Union européenne et d'autres pays sont en train de dresser une liste de sanctions ciblées contre des membres clés du gouvernement de Loukachenko "associées aux violations continues des droits de l'homme et à la corruption, à la falsification des élections de 2020 et aux événements du 23 mai".
L'année dernière, les États-Unis avaient imposé des sanctions à huit responsables biélorusses après une élection d'août 2020 qui, selon l'Occident, était truquée.
Washington prévoit aussi des "sanctions de blocage complet" à l'encontre de neuf entreprises publiques biélorusses, à compter du 3 juin, interdisant aux Américains de traiter avec ces entreprises.
Le mois dernier, les États-Unis ont révoqué une autorisation pour certaines transactions avec les neuf entreprises publiques, sanctionnées pour violations et abus en matière de droits de l'homme.