Des chercheurs du laboratoire de Wuhan ont été hospitalisés avec des symptômes du Covid dès novembre 2019
Le quotidien américain se base sur un rapport des services de renseignement américains qui vient corroborer les informations d'une fiche du département d'Etat diffusée dans les derniers jours du mandat de Donald Trump. Cette fiche indiquait que plusieurs chercheurs du laboratoire était tombés malades à l'automne 2019 avec "des symptômes compatibles avec le Covid-19 et une maladie saisonnière courante".
"Les États-Unis continuent à exagérer la théorie des fuites en laboratoire", a réagi auprès du Wall Street Journal le ministère chinois des Affaires étrangères. "Sont-ils réellement préoccupés par la recherche de l'origine de l'épidémie ou par une tentative de détourner l'attention?", s'est-il interrogé.
"Toutes les théories doivent être étudiées"
L'administration de Joe Biden n'a de son côté pas souhaité commenter les informations du quotidien mais a assuré que "toutes les théories techniquement crédibles sur l'origine de la pandémie devaient être étudiées par l'Organisation mondiale de la santé et des experts internationaux".
Mi-avril, les services de renseignement américains avaient déjà affirmé ne pas écarter l'hypothèse d'un accident de laboratoire, regrettant que les dirigeants chinois n'aient pas été "complètement francs et transparents" dans leur coopération avec l'OMS sur l'origine du virus.
La Chine évoque "des affirmations totalement fausses"
Ce lundi, la Chine a fermement démenti que trois chercheurs de l'Institut de virologie de Wuhan aient été atteints d'une maladie qui a nécessité des soins hospitaliers avant que le virus ne se répande dans le monde.
"Le 23 mars, l'Institut de virologie de Wuhan a publié un communiqué indiquant qu'avant le 30 décembre 2019 il n'avait pas été en contact avec le coronavirus. A cette date (de publication du communiqué, ndlr), aucun personnel ou étudiant-chercheur n'avait été contaminé" par le virus, a affirmé devant la presse Zhao Lijian, un porte-parole de la diplomatie chinoise, qualifié les affirmations du Wall Street Journal de "totalement fausses".