Meurtre d’un enfant baloutche par les Gardiensde la révolution, et colère sunnite contre les mollahs
Ali Ragab
L’imam des sunnites de la ville d’Azad Shahr, Mawlana Karkij, dans la province de Ghalastan au nord de l’Iran a condamné le meurtre par les forces de sécurité iraniennes d’un enfant de la villed’Iranshahr, qualifiant les déclarations de la police de “honteuses”.
Les forces de sécurité avaient ouvert le feu, tuantl’enfant et blessant sa mère.
Karkij a dit dans une déclaration du 13 mai lors de la prière de la Fête que l’incident était une honte, le commandant de la police de la région affirmant que c’étaient des terroristes possédant des armes, et il a demandé de juger ceux qui avaient ouvert le feu.
Quant à l’activiste des médias à Iranshahr UbeidMalek Raïssi, il a écrit sur Tweeter que cet enfant de cinq ans, Mayssam Naroni, était venu dans la ville avec sa mère pour acheter les marchandises dela Fête de la rupture de jeûne.
De son côté, le procureur militaire de la province de Sistan Balouchistan a annoncé le 11 mail’arrestation des forces de police qui avaient tire etl’ouverture d’une enquête judiciaire.
Quant à Mawlana Karkij, il a indiqué que dans de nombreux cas, des officiers de police avaientouvert le feu sur des citoyens sunnites, affirmant: “Jusqu’à quand pourrons-nous accepter ces crimes? Jusqu’à quand les gens vont-ils se taire?”.
Certains parlementaires ont protesté contre ces tirssur un enfant et sa mère.
L’ex-député pour la ville d’Iranshahr Mohammad Saïd Arba’I a déclaré: “le mépris pour la valeur de la vie et de la sécurité des gens menacera à la fin la vie de chacun d’entre nous”.
De son côté, Abdel Nasser Darakhshan le député au Parlement pour la ville d’Iranshahr, a envoyé unelettre de protestation au ministre de l’Intérieur où ila critiqué “des tirs inacceptables de la part de la police”.