Après l’annonce des noms des candidats: questions sur le prochain président iranien
Nora Bendari
Le Conseil de protection de la constitution a tranchéle 20 mai dernier à propos de la course aux présidentielles, en agréant seulement 40 candidats, eten excluant des centaines d’autres ne remplissant pas les conditions. Notons que la liste comprenaitnombre de membres de la Garde révolutionnairedont Hussein Dahqan, conseiller du guide suprêmepour les affaires militaires, et certains intégristescomme Ibrahim Raïssi, président de l’autoritéjudiciaire, ainsi que des réformateurs comme Ali Larijani, ex-président du Parlement, ainsi que l’ex-président Ahmadi Nejad.
Des experts économistes ont commenté les nomsagréés pour les élections en disant que les candidatsn’ont aucune solution aux problèmes du pays, et ilsont appelé les candidats à participer à une campagnesous le titre “L’économie pour l’avenir de l’Iran”, pour évaluer le sérieux de leurs plans.
De son côté, le spécialiste de l’Iran Ossama al-Hatimi a expliqué qu’il est peu probable qu’uncandidat des Gardiens de la révolution l’emporte, car le guide suprême ne le souhaite pas, du fait que celamenacerait son monopole dans la prise de decisions.
Hatimi a ajouté que le candidat donné gagnant estIbrahim Raïssi, actuel président de l’autoritéjudiciaire, qui jouit du soutien du guide, enparticulier parce qu’il fraiera la voie à son filsMujtaba pour succéder au guide.
Quant au Dr Massoud Ibrahim Hassan, spécialiste de l’Iran, il affirme qu’Ahmadi Nejad est la personnalité la plus capable de faire sortir l’Iran de ses crises économiques actuelles, car il jouissaitd’une large popularité au sein des membres du courant conservateur, et nombre de ses partisans ontréussi à entrer au Conseil de la Choura.