La famille de Sina Chakib : un exemple d’oppression des mollahs contre les Bahaï d’Iran
L’Iran continue ses violations des droits de l’homme contre la communauté baha’ie : c’est ainsi que l’étudiant baha’i Sina Chakib a été expulse de la Faculté de mathématiques et de sciences informatiques de l’Université d’Ispahan où il était inscrit, à cause de sa croyance et empêché de poursuivre ses études. En effet, bien que les Baha’is n’aient pas le droit d’étudier dans les universités, certains parviennent parviennent à s’inscrire,
mais au bout d’un certain temps, les autorités les empêchent de poursuivre leurs études et les expulsent.
Le problème des Baha’is remonte au début de la revolution islamique en 1979, et durant les quatre dernières décennies, les autorités iraniennes ont tout fait pour priver les Baha’is du droit à l’enseignement, bien que l’article 30 de la constitution de la République islamique stipule: “le gouvernement s’engage à fournir un enseignement gratuit à toute la nation jusqu’à la fin du secondaire”.
Les autres membres de la famille de Sina Chakib ont également été empêchés de poursuivre leurs études à cause de leur croyance. Ainsi, la soeur de Sina, Sarah Chakib, qui était étudiante en statistique à l’Université nationale de Kachan, a été expulsée de l’université en 2015. Et de même Samira Chakib, une autre soeur du Chakib, a été empêchée de poursuivre ses études.
Selon une décision du Conseil supérieur de la révolution culturelle iranienne, les Baha’is n’ont pas accès à l’enseignement universitaire, ni à occuper des postes publics.
Selon des sources officielles, plus de 300000 Baha’is vivent en Iran, mais la constitution iranienne ne reconnaît que l’islam, le christianisme, le judaïsme et le
zoroastrisme, et ne reconnaît pas le baha’isme. C’est pourquoi les droits des Baha’is ont toujours été violés en Iran ces dernières années.