Contradiction permanente: les Frères de Libye refusent le depart des mercenaires du pays
Le groupe des Frères de Libye oeuvre à fournir le soutien nécessaire à tous les mercenaires du pays, de façon à harceler le gouvernement libyen qui gère Tripoli actuellement.
De son côté, le cadre des Frères Khaled al-Mouchri a attaqué le 23 avril la ministre libyenne des Affaires étrangères Najla al-Manqouch qui avait demandé la
sortir de toutes les forces étrangères dont les Turcs et leurs mercenaires dans le pays.
Al-Mouchri, qui est président du Haut Conseil d’Etat, a affirmé dans un communiqué: “la présence de forces étrangères sur le sol libyen est refusée, mais tout le monde doit comprendre la différence entre les mercenaires et la présence de forces conformément aux accords signés avec la Turquie”.
Et al-Muchri a renouvelé son appel à “la nécessité de maintenir les forces turques et leurs mercenaires syriens et turkmènes en Libye car ils sont là de façon légale”.
De son côté, le groupe des Frères de Libye a annoncé officiellement son refus de la sortie des mercenaires de Turquie du pays.
Quant à Samira al-Azabi, elle a affirmé sur la chaîne télévisée de leur parti “Libya Panorama” le 23 avril dernier : “la ministre des Affaires étrangères ne comprend-elle pas que les forces turques présentes en Libye sont là pour soutenir la stabilité en fonction d’un accord officiel, et qu’elle ne sont pas des mercenaires”, en allusion à l’accord al-Sarraj-Erdogan aux termes duquel la Turquie a fait venir plus de 10000 mercenaires de Syrie en Libye.
La position des Frères de Libye s’oppose à l’accord de cessez-le-feu signé entre les deux parties en conflit en octobre 2020 et qui stipule “la nécessité du départ de toutes les forces étrangères et mercenaires du territoire libyen”, ainsi qu’aux efforts internationaux visant à résoudre le problème des mercenaires étrangers en Libye.