« Acte de terrorisme » sur le site nucléaire de Natanz : l’Iran sollicite l’aide d’Interpol
Après avoir accusé Israël de sabotage contre son usine d’enrichissement d’uranium de Natanz, promis de se venger et d’intensifier ses activités atomiques, Téhéran a sollicité, dimanche 18 avril, l’aide d’Interpol dans la traque de celui qui est présenté comme le principal suspect concernant l’explosion du 11 avril au complexe nucléaire de Natanz, rapporte le quotidien ultraconservateur Kayhan.
Samedi, la télévision d’Etat iranienne a publié la photo d’une personne dénommée « Réza Karimi », 43 ans, né à Kachan, affirmant qu’il était « l’auteur de l’acte de sabotage » dans les installations nucléaires de Natanz. Ce suspect qui a « fui » a été identifié « grâce aux efforts des [officiers] du ministère du renseignement » de la République islamique. Les mesures nécessaires pour « son arrestation et son extradition (…) sont en train d’être prises par les voies légales », a ajouté la même source, sans fournir d’autres détails.
Aucune confirmation de la part d’Interpol
Saisie par un Etat membre, l’Organisation internationale de police criminelle – communément appelée Interpol –, peut émettre divers types de notices, notamment des notices rouges, qui sont des demandes d’arrestation en vue de l’extradition de suspects. Dimanche après-midi, aucune « notice rouge publique » sur ce dossier de Natanz ne figurait toutefois sur le site d’Interpol. L’organisation établie à Lyon n’a ni confirmé ni rejeté qu’une telle demande avait été déposée par la République islamique.