La France impose une quarantaine aux voyageurs du Brésil, d'Argentine, du Chili et d'Afrique du Sud
La France va imposer une quarantaine obligatoire de dix
jours pour les voyageurs en provenance du Brésil, d'Argentine, du Chili et
d'Afrique du Sud, a annoncé Matignon samedi. L'objectif est de lutter contre la
propagation des variants brésilien et sud-africain du Covid-19.
Quelques jours après avoir suspendu les vols en provenance du
Brésil,
la France renforce ses mesures d'endiguement contre les variants les plus
virulents du Covid-19. Le gouvernement a annoncé, samedi 17 avril,
l'instauration d'une quarantaine obligatoire de dix jours pour les voyageurs en
provenance du Brésil, d'Argentine, du Chili et d'Afrique du Sud.
Les vols avec l'Argentine,
le Chili et l'Afrique du Sud seront néanmoins maintenus, alors que Paris avait
annoncé dès mardi la suspension des liaisons aériennes avec le Brésil pour
limiter la propagation d'un variant local, baptisé P1, réputé plus contagieux
et dangereux. Cette suspension sera prorogée jusqu'au vendredi
23 inclus.
Pour justifier le maintien
des vols avec l'Argentine, le Chili et l'Afrique du Sud, Paris dit que la
présence de variants n'y atteint "pas les niveaux observés au
Brésil". Mais les voyageurs venant de ces trois pays, ainsi que du Brésil,
devront désormais se soumettre à un isolement de dix jours, accompagné
d'une restriction des horaires de sortie, avec un renforcement des
amendes.
Cette mesure, qui sera
progressivement mise en œuvre jusqu'à sa pleine entrée en vigueur samedi 24,
s'appliquera également aux voyageurs en provenance de Guyane et des tests
antigéniques systématiques seront mis en place à l'arrivée pour les trajets de
la Guyane vers les Antilles.
"Un système de
vérification sera mis en place, avant l'embarquement puis à l'arrivée, de
l'existence d'un lieu de quarantaine adapté aux exigences sanitaires et des
contrôles du respect de la quarantaine seront effectués au domicile par la
police ou la gendarmerie nationales, accompagnés d'un renforcement des amendes
en cas de non-respect de l'isolement", a précisé Matignon.