Publié par CEMO Centre - Paris
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La France impose une quarantaine aux voyageurs du Brésil, d'Argentine, du Chili et d'Afrique du Sud

dimanche 18/avril/2021 - 08:21
La Reference
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La France va imposer une quarantaine obligatoire de dix jours pour les voyageurs en provenance du Brésil, d'Argentine, du Chili et d'Afrique du Sud, a annoncé Matignon samedi. L'objectif est de lutter contre la propagation des variants brésilien et sud-africain du Covid-19.

Quelques jours après avoir suspendu les vols en provenance du Brésil, la France renforce ses mesures d'endiguement contre les variants les plus virulents du Covid-19. Le gouvernement a annoncé, samedi 17 avril, l'instauration d'une quarantaine obligatoire de dix jours pour les voyageurs en provenance du Brésil, d'Argentine, du Chili et d'Afrique du Sud.

Les vols avec l'Argentine, le Chili et l'Afrique du Sud seront néanmoins maintenus, alors que Paris avait annoncé dès mardi la suspension des liaisons aériennes avec le Brésil pour limiter la propagation d'un variant local, baptisé P1, réputé plus contagieux et dangereux. Cette suspension sera prorogée jusqu'au vendredi 23 inclus.

Pour justifier le maintien des vols avec l'Argentine, le Chili et l'Afrique du Sud, Paris dit que la présence de variants n'y atteint "pas les niveaux observés au Brésil". Mais les voyageurs venant de ces trois pays, ainsi que du Brésil, devront désormais se soumettre à un isolement de dix jours, accompagné d'une restriction des horaires de sortie, avec un renforcement des amendes.

Cette mesure, qui sera progressivement mise en œuvre jusqu'à sa pleine entrée en vigueur samedi 24, s'appliquera également aux voyageurs en provenance de Guyane et des tests antigéniques systématiques seront mis en place à l'arrivée pour les trajets de la Guyane vers les Antilles.

"Un système de vérification sera mis en place, avant l'embarquement puis à l'arrivée, de l'existence d'un lieu de quarantaine adapté aux exigences sanitaires et des contrôles du respect de la quarantaine seront effectués au domicile par la police ou la gendarmerie nationales, accompagnés d'un renforcement des amendes en cas de non-respect de l'isolement", a précisé Matignon.

                
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