Des progrès sur le nucléaire iranien malgré des divergences sur les sanctions
Les discussions réunissent des représentants iraniens, chinois, russes, français, allemands et britanniques et sont coordonnées par un diplomate nommé par le haut représentant de l'UE pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, qui assure les échanges indirects avec les membres de la délégation américaine.
Les Etats-Unis, sous la présidence de Donald Trump, ont dénoncé en 2018 l'accord sur le programme nucléaire iranien et ont rétabli dans la foulée des sanctions contre Téhéran. L'Iran s'est par la suite progressivement affranchi de cet accord, en reprenant notamment l'enrichissement de l'uranium à des seuils non autorisés par le Plan d'action global commun (PAGC, ou JCPOA en anglais), nom officiel de l'accord.
"Toutes les sanctions de Trump étaient anti-JCPOA et doivent être supprimées - sans distinction entre les dénominations arbitraires", a déclaré sur Twitter le ministre iranien des Affaires étrangères, Javad Zarif.
Les Etats-Unis se disent prêts à lever "les sanctions qui sont incompatibles avec le JCPOA", sans plus de précisions. Cela sous-entend que les sanctions non liées à l'accord sur le nucléaire seraient maintenues.
On ignore pour le moment si ces déclarations font partie d'une rhétorique liée aux négociations ou traduisent une position de fermeté. Les responsables européens ont déclaré que l'Iran avait adopté dès le début une position dure.
"DYNAMIQUE POSITIVE"
L'Iran, la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne et la Russie sont convenus de poursuivre la semaine prochaine leurs discussions sur une relance de l'accord, ont déclaré les émissaires russes et chinois.