Publié par CEMO Centre - Paris
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Avec le couteau de la répression ... le Qatar coupe la langue de ses citoyens pour les empêcher de critiquer le régime au pouvoir

dimanche 13/décembre/2020 - 06:48
La Reference
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Le Qatar a supprimé le dernier débouché pour la liberté d'expression à l'intérieur du pays, en promulguant une loi punissant d'emprisonnement et d'amende quiconque évoque publiquement les affaires de l'État à l'intérieur comme à l'extérieur du pays ou diffuse, publie ou republie de fausses nouvelles ou tendancieuses, ou des rumeurs malveillantes. Chose qui a d'ailleurs poussé Amnesty International à affirmer que Doha a limité la liberté d'expression et l'a définitivement supprimée.

Amnesty International a révélé qu'une nouvelle loi a été promulguée au Qatar qui criminalise la publication d'informations «fausses ou tendancieuses», ce qui est susceptible de réduire considérablement la liberté d'expression. Et Amnesty de souligner que la nouvelle loi est une régression inquiétante par rapport aux engagements pris par le Qatar en 2018, lorsqu'il a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, pacte ratifié par un total de 173 pays. 

Lynn Maalouf, directrice de recherche du Programme régional Moyen-Orient à Amnesty International, a déclaré que le Qatar dispose déjà d'un ensemble de lois répressives, mais que cette nouvelle législation porte un autre coup dur à la liberté d'expression dans le pays et constitue une violation flagrante du droit international relatif aux droits de l'Homme.

 "Il est extrêmement préoccupant, a-t-elle ajouté, que l’émir du Qatar approuve une législation qui peut être utilisée pour faire taire les critiques pacifiques, notant que la clause publiée au Journal officiel du Qatar double la peine ... si le crime se produit en temps de guerre."

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